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Comment gérer le terrible two?

Comment gérer le terrible two? Tu t’es sans doute déjà posé la question ou elle ne va pas tarder si tu as des enfants! Je suis en plein dans cette période avec mon P’tit Tigre et j’avais envie de partager avec toi mes réflexions à ce sujet!

Qu’est-ce que le terrible two?

Avant de se demander comment on peut gérer ce fameux terrible two, je voulais te dire ce qu’est réellement cette période un peu compliquée. Voici comment cela peut se présenter :

C’est l’heure du bain. Mon grand loulou est assez motivé et monte les escaliers quatre à quatre. Pour le petit, c’est une autre histoire! J’arrive quand même à le convaincre d’aller jusqu’à la salle de bain mais il ne veut pas se déshabiller. Il commence à me frapper. Je décide donc de le sortir de la pièce. Cela lui permet d’arrêter cette violence et de lui laisser 2 minutes pour se calmer. J’en profite pour régler la température de l’eau pour que le plus grand soit autonome et que je puisse retourner voir le plus petit pour gérer la crise.

Mais il en a décidé autrement! Il donne des coups de poing dans la porte avant d’aller droit dans la chambre de son frère, trouver 2 jouets et les lancer de toutes ses forces à travers le couloir. Je reste zen, je me met à sa hauteur et je lui dis que je ne suis pas d’accord, que c’est interdit de frapper et de jeter des jouets. Résultat, il explose de rire avant de me mettre une baffe.

Le petit a 2 ans. Il est en plein terrible two!

Allez, suis-moi dans l’enquête que j’ai menée pour découvrir les secrets du terrible two et te les devoiler!

Pourquoi un « terrible two »?

La crise des 2 ans : un passage habituel et sain!

Alors déjà, je tiens à te rassurer (parce que j’ai eu besoin de le lire moi aussi pour arrêter de me poser la question!) : ce n’est pas parce que ta petite tête blonde te frappe du haut de ses 2 ans, que tu as enfanté un tueur en série. Ce n’est pas parce que ton petit prince jette des jouets à 2 ans, qu’il est un futur délinquant en puissance. Pour finir, ce n’est pas parce que ta petite princesse hurle dès qu’elle est contrariée que c’est le signe d’une défaillance psychologique grave! Non, non, non!

La crises des 2 ans est NORMALE! Je dirais même que c’est un signe de bonne santé physique et psychologique (je ne dis pas que si tu as un enfant de 2 ans sage comme une image, il faut t’inquiéter et courir chez le premier psy que tu croiseras, non!) Mais c’est vrai que cette période peut amener son lot de questionnements, en particulier comment s’y prendre pour gérer le fameux terrible two?

Qu’est-ce que la crise des 2 ans?

Alors, concrètement, c’est quoi cette crise? Et bien c’est quelque chose qui t’arrive au coin de la figure sans crier gare! Hier encore, tu avais un magnifique petit bébé. Aujourd’hui, tu as un.e adolescent.e en pleine crise! En fait, avant 2 ans, le bébé croit qu’il est le prolongement de sa maman. Ben oui! Il pleure, elle accourt! Il peut commander sa maman (ou son papa, selon les schémas familiaux!) tout comme il commande à sa main ou à son pied!

Puis un beau jour, il se rend compte que non! Il n’est pas relié à sa maman (tout du moins physiquement parlant!) mais qu’il est bien un individu unique. Et ça, c’est comme le jour où Peter Parker découvre ses pouvoirs avant de devenir Spiderman! Autrement dit, il va falloir qu’il apprivoise cette nouvelle situation! Son super pouvoir? S’opposer! En premier lieu, à celui/celle à qui il croyait être rattaché, et en second lieu, à tous les adultes qui l’entourent dans son quotidien.

Terrible two, avant tout une crise d’indépendance

S’il refuse de mettre son pantalon alors que la veille encore il ne te disait rien, c’est tout simplement qu’il a aujourd’hui conscience qu’il peut s’affirmer en tant que personne à part entière! Ce n’est pas pour t’embêter (même si ça y ressemble à s’y m’éprendre!), c’est pour tester son nouveau super pouvoir de « grand ».

Mais il faut bien se l’avouer, quand il nous fait sa crise existentielle le matin , alors qu’on est dans le rush et qu’on va encore arriver en retard au bureau, on n’a qu’une envie, c’est de passer le rebelle et son pantalon au mixeur et qu’on n’en parle plus! Mais avant d’avoir un geste que tu regretterais inévitablement souviens-toi d’une chose : un enfant n’entre en crise qu’auprès des personnes en qui il a entièrement confiance. C’est parce qu’il se sent en sécurité affective, qu’il se permet de tester son nouveau pouvoir qu’il ne maitrise pas parfaitement! Laisse ton bambin à un illustre inconnu, et il sera sage comme une image! Charlotte Ducharme, du blog Cool parents make happy kids en parle d’ailleurs très bien dans son article traitant de la figure d’attachement.

Ok. C’est bien beau de savoir ça, mais ça met quand même les nerfs à rude épreuve de devoir gérer ces crises imprévisibles et disproportionnées à longueur de journée! Alors est-ce qu’il n’y aurait pas quelques astuces pour éviter les crises ou pour survivre à cette période de découverte de l’indépendance? Et bien si! Voici une petite liste de conseils pour éviter de passer ton « terrible two » par la fenêtre!

Comment survivre au terrible two?

Avant toutes choses, tu peux profiter de cette période pour revoir tes exigences envers ton enfant et réfléchir à ce que tu lui demandes ou lui interdit de faire. En effet, un travail sur soi, sur nos propres exigences permet parfois de prendre un recul salutaire. En particulier, tu peux te questionner sur le nombre de « non » que tu énonces au cours de la journée. Malgré tout, je te propose ici quelques astuces sur comment gérer le terrible two, histoire que tu ne sois pas complètement démunie.

Lui donner du pouvoir

Alors on s’entend, hein! On parle d’un bout de chou de 2 ans! Donc le pouvoir sera proportionné à ses capacités! Et comment fait-on pour donner du pouvoir à son enfant? Il faut lui laisser le choix! On ne dira plus « mets ton pantalon » mais plutôt « tu veux mettre ton pantalon tout seul ou je t’aide? », on ne lui dira plus « mange » mais plutôt « tu préfères manger avec la cuillère ou avec la fourchette? » (ou pourquoi pas avec les doigts? Soyons fou!) Tu vois ce que je veux dire? Je donne le pouvoir du choix à mon enfant, donc il se sent grand et oublie de tester le « NON »! Cette astuce marche bien mieux si elle est utilisée avant toute crise. Si ton enfant est déjà entré dans la crise alors là, il te dira non que le pantalon soit bleu, rouge, vert, noir, que tu l’aides ou non!

Le distraire

C’est petit comme stratégie…mais diablement efficace! Alors que P’tit Tigre se plaint depuis un certain temps de sa couche sale, il se met à hurler et gesticuler dans tous les sens au moment où je l’installe pour le changer. Là, je sors mon arme préférée : « Je peux te faire un guili sur le bout du nez? NON! Mais il est ton nez? Là! Ah oui, tiens! Alors dis-moi, je peux te faire un guili sur le ventre? NON! Non plus? »…tu vois le genre! Il est occupé à me répondre non pour ma demande d’autorisation de guili, et il se concentre sur son corps. De cette manière, il oublie que je suis en train de lui changer la couche! IM-PA-RA-BLE!

Le faire boire

De l’eau bien sûr, hein! Ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit! Là aussi, c’est une astuce qui fonctionne bien. Cependant y’a un risque non négligeable que le verre vole à travers la pièce si la crise est bien implantée! Prévois plutôt un biberon qui ne casse pas plutôt qu’un verre en cristal sorti du vaisselier de ta grand-mère!

Lui faire un câlin

Cette astuce fonctionnait super bien avec mon aîné. Mais avec P’tit Tigre, j’ai 9 chances sur 10 de me recevoir un coup de pied si je tente l’approche « câlin ». Je vous donne quand même l’astuce parce que ça peut fonctionner avec votre loulou!

Reconnaître ses émotions

C’est loin d’être l’astuce la plus facile. Nous-même en tant qu’adulte, on a parfois du mal à identifier l’émotion qui nous submerge. Par exemple : est-ce de la colère ou de la tristesse que je ressens quand ma meilleure copine m’annonce qu’elle ne viendra pas à mon anniversaire? Mais c’est super important de mettre des mots sur ce que l’enfant ressent. Je vois que pour P’tit Loup, qui a maintenant 4 ans passé, ça lui arrive de nous dire clairement l’émotion qu’il ressent. Du coup, c’est plus facile pour en parler, pour trouver une solution, pour soulager. Ça peut être une phrase tout simple, pas besoin de faire de grands discours philosophique : « oui, tu es en colère parce que je t’ai dit non. Je comprend bien que ça ne te plait pas. Si je t’ai dit non c’est parce que c’est dangereux/on n’a pas le temps/tu n’as pas le droit… »

Et toi, dis-moi, comment fais-tu pour gérer le terrible two?

Si tu as aimé cet article, tu es libre de le partager! :-)

Cet article a 2 commentaires

  1. Emilie

    Moi j’ai toujours l’impression que ça dure depuis des mois le terrible two. A bientôt 4 ans mon grand a encore beaucoup de mal à gérer les trop-pleins s

    1. Miss Obou

      C’est clairement ça! La crise des 2 ans commence, en général à 2 ans…mais on ne sait pas vraiment quand elle se termine! Le mien de 4 ans et demi commence tranquillement à espacer ses crises! On voit le bout du tunnel!

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